Merci à l'auteur de cette lecture.
Certainement
l'un des romans d'horreur les plus terrifiants que vous lirez cette
année...
La première élection présidentielle de la Sixième République vient de s’achever. Frédéric Moréac prend la tête du pays et entame son quinquennat par la mise en place de la Mesure Constance, une mesure visant à réduire le nombre de morts sur les routes.
Proposée par Grégoire de la Vélardière, le nouveau secrétaire d’État aux Transports, la Mesure Constance se veut radicale dans sa gestion et extrême dans son application.
Utiliser les morts pour raisonner les vivants, voilà le dessein terrifiant de ce Gouvernement corrompu qui a déclaré la guerre à l’insécurité routière.
Désormais, les véhicules et leurs cadavres sont récupérés par des dépanneuses sur les lieux des accidents et sont amenés dans les Centres, où ils sont exposés au milieu des décors macabres mises en place par les directeurs et leurs équipes.
À Paris, où s’ouvrent bientôt les quatre Centres destinés à accueillir les premiers cadavres, la contestation s’élève. Elle sera réprimée violemment par l’armée, mais sur la Toile, malgré la censure qui sévit, la résistance s’organise.
Ce matin, dans la salle des visites du Centre Pierre Lefaucheux, un groupe de lycéens et leur professeur ont rendez-vous avec l’horreur. Guidés à travers un dédale de carcasses métalliques et de corps mutilés, les élèves côtoient la mort, jusqu’à cette dernière scène, où leur parcours initiatique prend une tournure tragique.
Un père en colère a déjoué le système de sécurité du Centre et prend les élèves et les employés en otages. Il n’a plus rien à perdre.
Et va tout faire pour que la vérité éclate.
Bouclez votre ceinture.
Et surtout, restez prudents.
C’est peut-être votre seule chance.
Car cette année, la route vous ouvre ses portes...
La première élection présidentielle de la Sixième République vient de s’achever. Frédéric Moréac prend la tête du pays et entame son quinquennat par la mise en place de la Mesure Constance, une mesure visant à réduire le nombre de morts sur les routes.
Proposée par Grégoire de la Vélardière, le nouveau secrétaire d’État aux Transports, la Mesure Constance se veut radicale dans sa gestion et extrême dans son application.
Utiliser les morts pour raisonner les vivants, voilà le dessein terrifiant de ce Gouvernement corrompu qui a déclaré la guerre à l’insécurité routière.
Désormais, les véhicules et leurs cadavres sont récupérés par des dépanneuses sur les lieux des accidents et sont amenés dans les Centres, où ils sont exposés au milieu des décors macabres mises en place par les directeurs et leurs équipes.
À Paris, où s’ouvrent bientôt les quatre Centres destinés à accueillir les premiers cadavres, la contestation s’élève. Elle sera réprimée violemment par l’armée, mais sur la Toile, malgré la censure qui sévit, la résistance s’organise.
Ce matin, dans la salle des visites du Centre Pierre Lefaucheux, un groupe de lycéens et leur professeur ont rendez-vous avec l’horreur. Guidés à travers un dédale de carcasses métalliques et de corps mutilés, les élèves côtoient la mort, jusqu’à cette dernière scène, où leur parcours initiatique prend une tournure tragique.
Un père en colère a déjoué le système de sécurité du Centre et prend les élèves et les employés en otages. Il n’a plus rien à perdre.
Et va tout faire pour que la vérité éclate.
Bouclez votre ceinture.
Et surtout, restez prudents.
C’est peut-être votre seule chance.
Car cette année, la route vous ouvre ses portes...
Un roman sur un thème, très particulier, la mort, l'exposition des morts de la route.
Les politiques ont choisi d'exposer les tués de la route dans des centres pour faire diminuer le nombre de tués sur les routes. La visite est obligatoire pour les personnes ayant le permis ou voulant le passer.
On découvre une horreur sans nom.
L'auteur nous dépeint à travers ces centres qui sont le fil rouges de l'histoire de nombreux personnages, de nombreuses facettes de la mort, de la mort routière.On sent que l'on est tous concernés.
Il va même loin dans son analyse avec des crasheurs (tueurs de la route), avec le style de conducteur neutre, mature, conducteur à risque.
Il nous montre aussi l'envers du décor des centres, la course aux cadavres qui ne peuvent être exposés plus de 48 heures, le trafic, le conditionnement des cadavres... On monte crescendo dans l'horreur.
J'ai bien apprécié la façon de l’auteur de nous décrire : le choix des mots des politiques, comment un simple mot, expression change la façon dont les choses seront perçues, pour avoir une polémique moindre.
Ce roman est troublant par son thème mais aussi sa construction : de nombreux personnages avec comme fil des centres d'expositions. Ce roman est oppressant, petit à petit le scénario tourne aux cauchemars. Il nous fait réfléchir en nous montrant le pire.
Oh dis-donc il à l'air vraiment très intéressant! Merci pour la découverte
RépondreSupprimerMalgré le fait qu'il ai l'air intéressant, J'ai plutôt besoin de légèreté en ce moment. Je le note tout de même.
RépondreSupprimerEh bien tu m'as totalement subjugué avec cet avis ! C'est vrai que c'est rare d'aborder ce thème et ça a l'air extrêmement fort...
RépondreSupprimerOh mon dieu, je rajoute ce livre illico ! Il faut parler de ce thème et sans concession ! Merci Viou et à l'auteur :)
RépondreSupprimerTon avis m'intrigue, je le note! UN thème qui fait froid dans le dos mais qui pourrait être intéressant à être découvert!
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