Merci aux éditions Artalys de cette découverte.
Tout
sépare la Balinaise Iluh Semarang de l’Australien William
Fitzgerald. Elle est née dans la campagne indonésienne et a grandi
dans la spiritualité ; il collectionne des bimbos conquises d’avance
pour se livrer à la débauche. Mais ils travaillent au
quatre-vingt-seizième étage de la tour nord du World Trade Center
et se rencontrent.
Touché
par la grâce de la jeune femme, William parvient à gagner le cœur
d’Iluh et obtient un rendez-vous dans un restaurant. C’est alors
le matin du 11 septembre 2001. Minute par minute, la catastrophe
approche. Il va leur rester très peu de temps pour vivre leur amour.
À
huit heures quarante-six, William revient vers Iluh après avoir
rapidement parcouru la cinquantaine de mètres qui sépare son bureau
de celui de son amie. La webmaster est installée au centre de la
façade nord de la tour. Ils regardent tous les deux les vitres qui
dominent la ville. Vingt-six secondes plus tard, l’impensable
survient. Une ombre gigantesque obstrue le ciel…
Pourquoi cette lecture? Le thème : une romance sous fond de 11 septembre m'a bien donné envie.
Mais voilà, le style des auteurs m'a laissé de marbre et dans ce cas, j'ai du mal à accrocher à l'histoire.
La plume des auteurs est riche, très littéraire, un peu trop même. Ils utilisent un vocabulaire soutenu et même très recherché (un exemple qui m'a laissé perplexe "rotondité" au lieu de rondeur). Ce langage au lieu d'embellir le récit l’alourdit énormément. Le style est donc ampoulé, lourd.
De plus, certains passages sont très descriptifs avec peu de dialogue, ce qui contribue encore plus à ce sentiment de lourdeur.
Du côté de l'histoire, Iluh et William sont deux personnages très différents, au parcours tout aussi différent. Ils sont intéressants par cet aspect.
William écrit à un poème à Iluh. Vous allez me dire, il y a donc de la poésie , de l'émotions dans ce texte. Eh bien non, la romance est très plate, très rapide. Pour un roman de ce genre , c'est très ennuyeux.
Voilà, vous l'avez compris, je suis passée complètement à côté de ce roman. L'émotion n'était pas au rendez-vous. J'ai besoin de ressentir quelque chose quand je lis et ça n'a pas été le cas ici.