Merci à Priceminister de cette découverte dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire #MLR17
Dans
une ancienne région minière des Appalaches ravagée par la
pauvreté, l’ombre de Nitro Mountain s’étend sur la cohorte de
laissés pour compte, junkies, piliers de comptoir, vauriens et
marginaux sublimes qui y vivent. Jones, un musicien bluegrass qui se
donne avec son groupe dans des bars glauques, prend sous son aile
Leon, un jeune homme paumé qui ne se remet pas de sa rupture avec la
séduisante, torturée et bouleversante Jennifer. Celle-ci a eu la
mauvaise idée de tomber sous la coupe d’Arnett, un truand
psychopathe aussi terrifiant que fascinant, reconnaissable au
tatouage Daffy Duck qu’il porte au cou. Quand Turner, ex-flic
cinglé à la gâchette facile qui a troqué son arme de service pour
une arbalète, se met en tête d’arrêter Arnett, suspecté de
meurtre, afin de regagner son insigne, les choses ont déjà commencé
à tourner à l’aigre.
Un roman noir pénétrant, des personnages tordus, désespérés, et diablement attachants : Lee Clay Johnson fait une entrée fracassante en littérature à travers ce récit envoûtant, imbibé de whiskey et de drogues dures, sur fond de musique country.
Un roman noir pénétrant, des personnages tordus, désespérés, et diablement attachants : Lee Clay Johnson fait une entrée fracassante en littérature à travers ce récit envoûtant, imbibé de whiskey et de drogues dures, sur fond de musique country.
Un roman noir, sombre.
Léon, bassiste vit là où sa journée le porte : un jour chez sa mère, un autre chez sa sœur ou chez un ami, et va pour son ex Jennifer se mettre dans un situation difficile.
Dans la première partie, on suit Léon qui est le narrateur. Ce premier chapitre (129 pages tout de même) est pour moi le mieux construit du roman. On a envie de savoir ce qu'il va advenir de Léon , de voir comment il va s'en sortir de tous ses déboires.
C'est intense et prenant. Intense par le fait que l'auteur a décidé d'écrire cette première partie sur un seul et long chapitre; prenant car Léon se trouve souvent dans des situations complexes.
La deuxième partie, à nouveau un long chapitre, pour celle ci, est plus impersonnelle par sa narration à la troisième personne et les nombreux personnages que l'on suit. Il y a beaucoup de tension dans ce chapitre.
La dernière partie est beaucoup plus courte et comme avec la seconde je n'ai pas trop accroché.
Le style de l'auteur est haché et fait bien ressortir le côté précaire, imprévisible de ce monde où évoluent Léon et ses amis : une Amérique pauvre qui a du mal à s'en sortir.
De longs chapitres-parties qui alourdissent le récit ont fait que j'ai ressenti de la loudeur tout au long de ma lecture.
Je ressors mitigée de cette lecture. J'ai eu du mal avec le style de l'auteur haché sans sentiment, on a du mal à ressentir quelque chose en lisant ce récit sauf dans la première partie qui rehausse un peu le tout.
Rien qu'à la lecture du résumé, il ne me tentait pas, mais j'avoue qu'avec ton avis, c'est encore moins le cas ma belle...
RépondreSupprimerLa couverture ne me tente pas, le résumé non plus et ton avis... encore moins :/
RépondreSupprimerJe passe mon tour pour cette lecture.
RépondreSupprimerMalheureusement je passe :/
RépondreSupprimerArf tu n'as pas eu plus de chance que moi finalement avec ton livre :/ On choisira mieux l'année prochaine ! ^^
RépondreSupprimerOui ;)
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