Merci aux éditions Le Muscadier, collec tion Rester Vivant de cette découverte.
Emma
est le nom que porte le bourreau de l'espèce humaine. En décimant
la population mondiale, ce virus a profondément modifié la
définition même d'humanité. Dans un monde où la confiance en
l'autre a disparu, Emma a changé tous les repères des
survivants.
Ici, pas de monde à sauver, mais une humanité à tenter de garder vivante, et un sens à trouver dans cet univers d'injustices. Un monde allégorique que le lecteur découvrira à travers le regard d'une jeune fille marchant dans les restes d'une civilisation brisée par la peur de la souffrance et de la mort.
Quel adulte peut-on devenir dans une société qui ne voit plus l'humanité comme un acquis, mais comme un privilège vulnérable ?
A partir de 13 ans.
Ici, pas de monde à sauver, mais une humanité à tenter de garder vivante, et un sens à trouver dans cet univers d'injustices. Un monde allégorique que le lecteur découvrira à travers le regard d'une jeune fille marchant dans les restes d'une civilisation brisée par la peur de la souffrance et de la mort.
Quel adulte peut-on devenir dans une société qui ne voit plus l'humanité comme un acquis, mais comme un privilège vulnérable ?
A partir de 13 ans.
Et si l'humanité était redéfini par un virus.
Emma est un virus silencieux. Elle prend son temps pour vous ôter votre humanité.
On suit ici Azur qui nous narra l'histoire. On découvre avec elle un monde qui survit tant bien que mal avec la menace d'Emma.
L'univers décrit par l'auteur est un monde quasi apocalyptique. Les humains non infectés se retranchent dans leur village et se déplacent quasi uniquement pour se faire dépister.
A travers le périple d'Azur, nous découvrons un visage de la France très différent de celui que nous connaissons tout en gardant nos points de repères avec comme ennemis les Gueules Bleues(infectés par Emma).
J'ai bien apprécié ce roman même si à plusieurs reprises, j'aurai aimé un peu plus d’approfondissements, développements qui viennent parfois plus tard comme le comment le pourquoi d'Emma. Ce petit manque vient, je pense du fait que c'est un roman jeunesse et donc certains points vont assez vites pour ne pas lasser le jeune lecteur (c'est tout de même déjà un pavé de 400 pages 😉). Il se lit très vite.
Plusieurs points m'ont laissée sur ma faim comme la fin elle-même et aussi toutes les réflexions de Basile sur l'humain et son humanité, sa définition. Il y a beaucoup à dire et à décrire ce dernier point (une suite verra peut-être le jour!)
Un roman qui pose beaucoup de questions sur l'avenir de tout un chacun et de l'humanité en générale : les humains ont-ils un avenir, telle est la question? Peuvent-ils faire des projets dans un tel contexte, dans un monde où être sains est un privilège.
Une lecture qui amène à réfléchir sur les tensions planétaires et "les remèdes" employés par nos dirigeants parfois, les décisions prises en dépit du bon sens.
Le contexte me plaît beaucoup, je vais le noter tiens !
RépondreSupprimerJe ne pense pas être le bon public...
RépondreSupprimer